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Signalement harcelement au travail : comment le traiter (exemple) ?

1.1. Réception et premier traitement.

À cette étape, aucune transmission n’est faite à l’entreprise.

Une personne formée et désignée pour écouter, analyser et orienter recontacte la victime.

Nous vérifions que le signalement contient les éléments nécessaires (qui ? quoi ? où ? quand ?).
Nous nous assurons ainsi que chaque situation est traitée avec la rigueur qu’elle mérite.

Nous conseillons également sur la qualification des faits.
Que ce soit du harcèlement moral, harcèlement sexuel, et toute autre forme de violence au travail.
La victime décide à tout moment de poursuivre ou non le processus de signalement.

Le signalement est rédigé et le salarié le valide.

Lorsqu’il est validé, nous demandons l’autorisation express de le transmettre à l’employeur.

enquête harcelement moral au travail

1.2. Enquête interne

Un enquêteur sans lien avec les parties concernées, est désigné pour mener l’investigation.
Son rôle ? Recueillir les versions de chacun (victime, personne mise en cause, témoins), examiner les preuves disponibles (emails, témoignages, etc.) et garantir que chaque voix est entendue, dans le respect strict de la confidentialité.
Seule les personnes auditionnées et les personnes effectuant l’enquête auront connaissance des faits, et des actes reprochés.

Des auditions, pas un interrogatoire
Les entretiens se déroulent dans un cadre neutre, avec un seul objectif : établir les faits.

Pas de jugement hâtif, pas de pression – juste une recherche de la vérité, où chacun peut s’exprimer librement, accompagné si besoin.

Les éléments recueillis (écrits, enregistrements, etc.) sont traités avec le plus grand soin, en respectant le RGPD.
L’important n’est pas la quantité, mais la pertinence : un mail, un témoignage ou un compte-rendu peut suffire à éclairer la situation.
Un calendrier transparent

L’enquête dure en moyenne 15 à 30 jours, selon la complexité du dossier.
Pendant ce temps, les parties sont tenues informées des grandes étapes – parce que l’attente, sans nouvelle, est souvent la pire des épreuves.

Réunion avec ressources humaines

1.3. Mesures conservatoires

Recueil témoignage

1.4. Conclusion de l’enquête

Quelle que soit l’issue, la victime et l’auteur des faits reçoivent une réponse écrite et argumentée.
Pas de « circulez, il n’y a rien à voir », mais des explications précises, même si elles ne font pas toujours plaisir.
Communiquer sans exposer

Les résultats sont partagés avec les instances représentatives (CSE, syndicats) sous une forme anonymisée.
L’idée ? Montrer que le processus fonctionne, sans briser la confiance ni la vie privée de quiconque.

Rapport d’enquête de plusieurs pages

Signalement harcelement au travail
Entretien préalable à un licenciement au titre des sanction

Réunion souriante pour communiquer sur le bilan des harcèlement au travail
Exemple de document unique des risques professionnels

Comment dénoncer le harcèlement moral au travail ?

Pour alerter sur un harcèlement moral au travail, il est conseillé à une victime de rédiger une lettre structurée et factuelle. Elle doit s’assurer de bien décrire les faits (dates, agissements, conséquences) et évitez tout jugement de valeur. Elle demandera explicitement à l’employeur de mettre fin à la situation. Le mieux est de se faire conseiller.

En tant que chef d’entreprise dois intégrer le harcèlement dans mon duerp ?

Oui, le harcèlement et toutes les formes de violence font parties des risques professionnels. Elles doivent être prise en compte dans l’évaluation des risques et faire l’objet d’un plan d’action (papripact) pour réduire les risques.

La mise en place d’une procédure de signalement peut-elle être prise en compte dans les mesures existantes dans le duerp ?

Oui, le fait d’avoir mis en place une procédure de signalement du harcèlement moral au travail et de toutes les autres formes de violences fait partie des mesures de prévention que vous pouvez valoriser. La simple communication de l’existence de cette procédure peut décourager le passage à l’acte.